Marlène Jobert "humiliée" dans son enfance : "Vous savez, j'ai un bac -7 !"

Marlène Jobert, qui était invitée sur le plateau de "C à Vous", s'est confiée sur son passé compliqué face à Anne-Elisabeth Lemoine. L'actrice a notamment révélé que sa scolarité avait été difficile…

Marlène Jobert "humiliée" dans son enfance : "Vous savez, j'ai un bac -7 !"
© Bony/SIPA

Marlène Jobert a beau être une actrice et conteuse à succès, son plus grand honneur est le fait d'avoir sept écoles et une médiathèque à son nom en France ! Et pour cause, la comédienne, aujourd'hui âgée de 84 ans, partait de loin, comme elle l'a récemment expliqué face à Anne-Elisabeth Lemoine, sur le plateau de C à Vous

Marlène Jobert et sa "plus grande fierté" : "Vous savez, j'ai un bac -7 !"

"C'est ma plus grande fierté", a déclaré Marlène Jobert au sujet des sept écoles qui portent son nom. Même le César d'honneur qu'elle a reçu en 2007, qui lui a certes "fait très plaisir", ne l'a pas autant marquée. "Là, c'est une reconnaissance… Je ne peux pas vous expliquer ! C'est surtout d'où je viens, avec mon parcours. Si mes parents avaient connu ça, ils auraient été extrêmement fiers", a-t-elle expliqué, les larmes aux yeux et la voix tremblante.

"Vous savez, j'ai un bac -7", a également plaisanté la mère des jumelles Eva Green et Joy, nées de son amour avec le chirurgien-dentiste Walter Green.

Marlène Jobert, "humiliée" à l'école : son enfance "traumatique"

Marlène Jobert a un passé relativement difficile à cause duquel elle s'est parfois sentie en décalage, notamment lors de sa scolarisation. "Je suis née en Algérie et je suis arrivée en France à 10 ans. Mon père, militaire de carrière, a été muté à Dijon. J'ai vécu cette arrivée en France de manière traumatique", avait-elle raconté à Paris Match, en 2024.

Pour la native d'Alger, l'adaptation n'a pas été simple : "En plus de l'arrachement à mon école, j'ai été affectée dans une classe de sixième d'un niveau supérieur au mien. Alors que j'étais jusqu'alors considérée comme une bonne élève, je me suis retrouvée soudainement en queue de classe et à faire l'objet, une année durant, de brimades et d'humiliations répétées de la part des élèves et des professeurs".

Bien qu'elle ait réussi à s'en sortir en s'inscrivant aux Beaux-arts de Dijon, puis au Conservatoire de Paris à sa majorité, l'actrice garde des stigmates de cette période au cours de laquelle elle a perdu confiance en elle.